Alain Poirier, médecin, est vice-président à la « Valorisation scientifique et aux communications » à l’Institut national de santé publique du Québec. Il s’intéresse depuis longtemps à la santé des Québécois et particulièrement à celle des tout-petits. « Ce qui s’est passé dans la petite enfance a des impacts sur le cancer, les maladies cardiovasculaires, même l’arthrite. Quand on réussit à agir dès la petite enfance, les impacts durent toute une vie durant », martèle Dr Poirier.

L’animatrice et chroniqueuse Annie-Soleil Proteau est porte-parole de la Grande Semaine des tout-petits. « Je vois mes neveux, mes petits voisins, les enfants de mes amis et je suis frappée par l’influence que peut avoir un adulte, même s’il n’est pas un parent, dans la vie d’un enfant. C’est pour cette raison que j’ai accepté ce rôle de porte-parole. En tant que marraine, tante, amie, je peux faire la différence dans la vie des enfants qui gravitent autour de moi », iniste Annie-Soleil.

Dr. Alain Poirier et Annie-Soleil Proteau discutent de l’importance de la Grande semaine des tout-petits, une occasion de mobiliser l’ensemble de la société pour donner aux tout-petits la grande place qu’ils méritent. Annie-Soleil et Dr Poirier réagissent aux nouvelles données du Portrait 2017 de l’Observatoire des tout-petits, intitulé Comment se portent les tout-petits québécois?, qui décrit les conditions dans lesquelles les enfants de 0 à 5 ans viennent au monde, leur état de santé physique, leur état de santé mentale et leur développement. Ils font le constat des actions déjà entreprises et discutent de stratégies à mettre de l’avant afin que les tout-petits fassent partie des priorités de la société québécoise, puisqu'ils représentent 6,4 % de la population, mais 100 % de notre avenir.

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